© Emma Cossée Cruz / Théâtre de machines
14/09 > 30/09

EX MACHINA

Exposition
Design d’objet
Tout public
En présentiel

Exposition 06 septembre — 28 septembre 2024 → Centre Claude Cahun

 

Le Centre Claude Cahun travaille à mettre en regard les différents acteurs locaux liés à la photographie. Les équipes du CCC travaillent depuis 2020 avec l’entreprise Artlabs pour réaliser les tirages des expositions. Lors de lectures de portfolio 2022 organisées dans le cadre des rencontres photo d’Arles par le réseaux Diagonal, Emilie Houssa, co-directrice du CCC, a découvert le travail d’Emma Cossée Cruz. La force du travail de cette artiste et la pertinence de penser avec elle une résidence de production autour des questions d’impressions pour sa série Théâtre de machines, ont poussée l’équipe du CCC à réfléchir aux moyens d’organiser une rencontre entre Artlabs et Emma Cossée Cruz. Le dispositif Résidence d’artiste en entreprise proposé par la Drac Pays De la Loire a permis de réaliser ce projet qui s’achève par un temps de restitution au Centre Claude Cahun en septembre 2024 : l’exposition Ex Machina.

L’exposition Ex Machina, présentée au Centre Claude Cahun du 6 au 28 septembre 2024, est née de la série Théâtre de machines d’Emma Cossée Cruz. Cette série de photographies noir et blanc a été réalisée dans des centres d’imagerie médicale de la région nantaise. Les tirages ont ensuite été transférés sur des plaques de placo plâtre par une technique qui évoque celle de la fresque. Déployées dans l’espace d’exposition telles des stèles, les feuilles de plâtre ploient. À leur surface, on peut observer les lignes, les volumes, les socles de ces machines que l’on ne regarde que rarement, puisque nous sommes souvent happé(e)s par les images à l’écran. Entre monstres et objets curieux l’image de machines créant des images médicales se fait organique pour s’intégrer aux murs du Centre Claude Cahun comme des fantômes hantant l’espace. « Mon projet s’inspire d’ouvrages illustrés de la Renaissance qui présentaient des gravures d’inventions techniques : le théâtres de machines. Comme dans mes photographies, la machine y est représentée frontalement, en usant de la perspective et d’un usage très construit des lignes de forces. »

Au cours de sa résidence, Emma Cossée Cruz a également souhaité approfondir deux pistes de travail : développer l’apparition des images fantômes en lien avec les nouvelles technologies comme la réalité virtuelle et travailler le son autour de ses oeuvres. Ces deux pistes ouvrent chacune une nouvelle production. Avec les images fantômes, Emma réalise une série de portraits qu’elle associe aux portraits du Fayoum datant du 1er et 2e siècle.

Conditions d'accès
Entrée libre

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