Un horloger entre deux empires – CONFERENCES HISTOIRE DE TERRITOIRE, DESIGN DE DEMAIN

« Un diamant même avec des défauts aura toujours plus de valeur qu’une pierre qui n’en a pas » (proverbe indien). Né en 1869 la même année que Gandhi, Théophile Joseph Lognoné est un  bijoutier horloger décédé le 4 février 1920 à l’âge de 50 ans dans la . Si la génération de 1869 fut essentiellement guidée par le progrès scientifique et technique, elle connu de nombreux soubresauts entre l’Empire britannique des Indes, l’essor du chemin de fer d’Anatolie (empire Ottoman) , sans oublier le tragique destin des mines d’argent et de l’empereur Maximilien au Mexique. 

Ardent défenseur des droits des travailleurs dans les plantations de Durban en Afrique du sud, Gandhi est né la même année que Théophile Joseph Lognoné en 1869 et porta une montre à gousset de la marque horlogère suisse Zenith dont Théophile-Joseph était l’un des premiers détaillants en France. Elle constituait l’une de ses rares possessions matérielles et signalait ses heures de prière avec une fonction d’alarme.

En Bretagne, la période de Napoléon III a été marquée par des pendules murales noires aux incrustations de nacre. Autrement appelées horloges « oeil de boeuf », elles reflètaient le style du Second Empire avec un certain goût pour les bois noirs ou noircis. 

Si les mécanismes horlogers étaient produits dans d’autres régions, ils étaient assemblés avec le bâti en bois, lui produit localement. 

Dans le cadre de la création d’un musée numérique consacré à l’horlogerie : https://lognonemuseum.com , un collecte de souvenirs entend relater le rôle de l’horlogerie et son empreinte historique à l’époque de la princesse Élisa Napoléon Baciocchi.