Une double table d’une double Mer Méditerranée

2 tables entre plastiques recyclés et plastiques de réemploi à recycler pour rendre concret en donnant matière à progresser

1-Le plateau de ces tables : une plaque et un trait de découpe pour 2 Mers

Une œuvre murale nommée « 1,25 million » sensibilise depuis 2022 à la pollution plastique de nos mers et océans qui est à notre porte en mer Méditerranée. Elle vise à offrir un dialogue entre plastiques d’Afrique et d’Europe dans une montée en compétence partagée entre le Sénégal et la France. De 2 pièces uniques en 1,2m de large en 2022 à une pièce unique de 2,6m de large en 2023, c’est la multiplication des œuvres aux motifs qui seront toujours uniques en 2024 qui pousse à intriguer par une recherche de design. En effet, l’affichage mural même avec des explications ne suffit pas pour amorcer une approche économique locale.

2-La recherche d’une belle utilité : 2 tables basses transportables à vocation éducative autour d’un thé

De l’expérience de 3 ans de travail avec les 3ème prépa métiers pour faire accepter une « poubelle de l’espoir », une belle utilité de l’oeuvre est primordiale. Si un travail minimaliste sur les premières plaques fabriquées en France de plastiques des rues de Dakar au Sénégal a été réalisé en 2021 pour la 1ère poubelle de l’espoir livrée au Lycée Germaine Tillion, c’est en table basse support de l’exposition « Changer son regard sur ses déchets et ceux des autres » que cette première création a trouvé une place pérenne en avril 2024.

3-Un double objectif et des questions : pour des nouveaux volontaires et des experts

Autant pour intriguer dès la rentrée 2024 au sein du lycée que pour informer auprès de volontaires locaux experts en design sur la matière recyclée/recyclable, différents tables basses pour prendre une eau à partager seront proposées dès la journée de pré-rentrée des secondes au Lycée Germaine Tillion en Septembre 2024. Il s’agit de préparer le lancement de la commercialisation des premières plaques produites en France qui seront 100 % à base de plastiques cueillis au sein du lycée et en Occitanie.

Mais d’où vient le plastique de ces tables ? Pourquoi ? Quels sont les atouts et les contraintes du recyclage ? Quel plastique entre le bouchon, l’étiquette et le corps de la bouteille passera un jour peut-être en plateau ? Que faudrait-il mettre en place ? Quelles sont toutes les innovations réalisées au sein du Lycée Germaine Tillion depuis 2021 avec un 1^er Tandem Solidaire ? Quels ODD sont ciblés par le lycée ? Quelle solution économique partagée et adaptée à chaque contexte locale est visée ? Quels progrès ont été réalisés en 2023-2024 ? Quelle innovation est déjà en route pour 2024-2025 ? Que manque-t-il pour progresser une nouvelle année ? Et que fait-on des canettes en aluminium et des mégots abandonnés ?

4-Une urgence et des espoirs : pour nous et surtout eux

Sans revenir à la « poubelle de l’espoir » de 2021, il y a en 2024 matière, savoir, savoir-faire et volontaires pour impulser localement à Castelnaudary une économie autour de ce travail de sens qui commence par ce changement : confier son déchet à une personne au lieu de le mettre dans une poubelle ou de l’abandonner par terre. L’urgence est autant pour eux que pour nous : « changer son regard sur ses déchets et ceux des autres » pour en déceler des ressources économiques à partir d’un 1er déchet mono-matériau, puis un 2ème déchet… Sans utilité et sans récit, le déclic autour de ce travail de sens se fera localement avec plus de temps. Mais avons-nous encore beaucoup de temps disponible ? Et eux, quand pensent-ils ?

5-Deux dernières questions

Quand avez-vous reconnu la Mer Méditerranée en double ? Auriez-vous vraiment besoin de nos pieds de table ?