Juste ce qu’il faut : l’art du design selon le vivant

Dans la nature, rien n’est superflu. Chaque forme, chaque fonction, chaque comportement est le résultat d’une adaptation à une contrainte environnementale, le fruit d’une sélection.
Le vivant ne conserve jamais rien par hasard : si une capacité existe alors elle répond directement ou indirectement au besoin de survie d’une espèce. En cela, il incarne une logique d’utilité absolue.

Le biomimétisme, en tant que procédé de conception, s’inscrit dans cette dynamique. Il ne cherche pas à imiter la nature pour des raisons esthétiques, mais à traduire des logiques fonctionnelles éprouvées en solutions concrètes et appropriées à des contextes humains. Adopter une approche “biomimétique”, c’est concevoir utile et utilisable c’est-à-dire développer des produits qui permettent d’atteindre un objectif (donc utile) avec le minimum d’effort pour le maximum d’effet (donc utilisable). Il gravite ainsi dans le champ de l’ergonomie – en constitue une méthode à part entière.

C’est une démarche qui s’avère particulièrement pertinente durant les phases amont d’un projet. Elle permet de formuler des hypothèses solides sans dépendre exclusivement de données terrain dont le recueil peut être long. Elle devient un outil stratégique pour repenser le design non pas comme une accumulation de fonctionnalités, mais comme l’art de faire juste, à la bonne échelle, dans un écosystème donné.

Je vous invite à découvrir de quelle manière le biomimétisme peut devenir un levier puissant pour repenser nos démarches de design :

• en réduisant les phases exploratoires, grâce à des modèles biologiques éprouvés.
• en facilitant l’intégration fluide de vos produits à leur environnement
• en favorisant des solutions durables (réduction du nombre de releases), économes et intuitives

Facilitateur : Jonathan Groff